dimanche 22 mars 2020

Plus loin...



Rando chamelière dans l'Adrar Mauritanien



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Madère, le trek en image




Cascade d'Ars, Aulus les Bains



Tadrart la Rouge, Algérie mars 2017 le récit.



De Silence aux gorges de Péreille



Etang de Peyregrand



La pique d'Endron





























dimanche 8 mars 2020

Canyon de l'Adrar - Mauritanie



Le 7 mars 2020 nous voici en route pour la Mauritanie, après 2003, ce sera notre second voyage dans l'Adrar. Il s'agit d'une rando chamelière proposée par l'agence la Balaguère "Canyons et oasis de l'Adrar".
Après notre arrivée à Atar, les formalités administratives, le contrôle de notre température (lié au coronavirus), nous retrouvons notre guide Salem qui nous accompagnera toute la semaine ainsi que Bénédicte et Cécile, 2 autres touristes.



1er grand changement, le climat, puisque nous sommes partis de France dans la grisaille et le froid, lorsque nous débarquons le soleil est bien présent (sans surprise 😀) et la température est de 29°c à midi.

Après un cours transfert, nous arrivons à notre 1er bivouac dans l'oued de Tazent et rencontrons le reste de notre équipe, Mehdi notre cuisinier et Sidi Mohamed notre chamelier.


Ensuite nous randonnerons d'oued en oued, de canyon en canyon, d'oasis en oasis et de village en village.
6 jours depuis l'oued Tazent jusque Ouagchata (tracé ci dessous). 




Notre 1er bivouac dans l'oued de Tazent.





En route pour notre 1ère journée de marche jusqu'à l'oued d'Ichift en passant par l'oasis de Tergit, qui sera le lieu de notre 1er picnic.






Beaucoup de chameaux en liberté pour l'élevage.





Beaucoup de traces qui prouvent une vie dans ces zones inhospitalières!



Malgré tout la flore est présente.



Magnifique panorama de canyons.



Arrivée à l'oasis de Tergit.



Habitation de paille pour supporter les fortes chaleurs de l'été.




Sieste à l'ombre des palmiers!



Source d'eau potable (la seule fois ou les pastilles de traitement ne seront pas nécessaires 😉)





Un de nos bivouacs, 2 tentes pour la cuisine et le couchage, et le feu "obligatoire" pour le thé et la cuisson du pain.




Pique nique à proximité de la guelta Toumbahgit et ravitaillement pour les chameaux.
Le fond brumeux est simplement un vent de sable qui va durer 2 journées et nous limiter pour la prise de photos.



Les jours suivants nous traverserons des villages "déserts". En effet ceux ci revivent l'été le temps de la récolte des dattes mais aussi comme résidence secondaire.

Nous prendrons le temps de visiter un jardin ou sont cultivées les dattes, des tomates, piments, cotons...



L'air de se dire "il n'y a que les touristes pour marcher sous ce soleil de plomb"! 😓





Préparation du feu pour le thé du soir.



Les chameaux sont chargés...



Village de Maaden à l'approche.




Celui ci est "sorti" du désert en 1973 après avoir découvert la présence d'eau. Depuis la culture des dattes et la micro culture de légume ont été développées. On peut également y acheter de la confiture de datte et de bissap (cette fabrication a été développée avec l'aide des équipes de Pierre Rahbi).

Les habitants sont pleinement conscients du changement climatique. En effet Ils feront surement partie des premiers à subir la hausse des températures. Actuellement entre mai et Juillet celles ci avoisinent les 50°c à l'ombre, au delà la vie humaine devient très compliquée. 
Premiers concernés et pourtant ceux qui ont une empreinte carbone très faible!



Départ de Maaden pour une traversée de dunes vers notre prochain bivouac. 
Un moment très spécial autant pour ce qui nous attend et ce.eux qu'on.t laisse.








La cuisine de Sidi Mohamed, le ragout en préparation...







Pas simple d'apprivoiser un chameaux 😀



Après cette semaine d'immersion, le retour sera des plus étrange en raison de la pandémie de Covid 19 qui se profile (non déclarée lors de notre départ), et aujourd'hui je vous écris ce récit en étant confiné chez nous comme la majorité de la France, et le couvre feu a été également instauré en Mauritanie.

Cependant cette semaine a été un vrai régal, une excellente ambiance tout au long de notre trek, et ceci en grande partie grâce à la bienveillance de l'équipe locale et le très bon accueil systématique sur les chemins et dans les villages.

Cette rando chamelière nous a réconcilié avec le désert car notre dernier trek en Algérie était en 4x4 et ce mode de transport est très loin de l'ambiance vécue cette semaine.

On laisse Sidi Mohamed, le nomade du désert avec ces 3 chameaux, qui attendra un appel pour une prochaine activité dans le désert...

A bientôt à l'air libre et dans nos montagnes pyrénéennes,
mais surtout rester à l'abri!

Les Bertinie