Le 7 Mars nous voici de bonne heure en route pour Addis Abeba, via Paris et Istanbul. Cette année ce sera l'Ethiopie et le parc national du Simien pour un trek de 8 jours. Nous partons à la découverte d'un pays que nous connaissons très peu (quelques images de Lalibela) mais la motivation est grande, comme une attirance, peut être en raison de l'origine de l'humanité et de Lucy!
Arrivée à Addis Abeba de nuit. Après un court repos, nous rencontrons Ayguè, notre guide, et Samuel. Direction Gandar (une des anciennes capitales) par un vol intérieur.
La journée est consacrée à la visite des nombreux lieux d'histoire dont ses châteaux et son église orthodoxe. L'Ethiopie est en effet un haut lieu de culte pour les chrétiens et musulmans (ces 2 religions cohabitent sans heurt).
Arrivée à Addis Abeba de nuit. Après un court repos, nous rencontrons Ayguè, notre guide, et Samuel. Direction Gandar (une des anciennes capitales) par un vol intérieur.
La journée est consacrée à la visite des nombreux lieux d'histoire dont ses châteaux et son église orthodoxe. L'Ethiopie est en effet un haut lieu de culte pour les chrétiens et musulmans (ces 2 religions cohabitent sans heurt).
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Le trek (170 km et environ 8000 m de dénivelé) va se dérouler dans le parc national du Simien entre 3000 et 4533m (Ras Dejen, sommet du pays). Ce sera l'occasion de rencontrer une population très accueillante et découvrir une faune importante et souvent endémique.
Avant de commencer à marcher nous complétons l’équipe locale avec Stephano, le cuistot, Shegaw son aide, Workue notre surveillant général tout au long du trek, Yallew le guide local dans le parc. Ces 2 dernières personnes sont obligatoires pour entrer dans le parc.
Nous rencontrerons les muletiers à Sankaber, point de départ du trek.
Ken and
Sankaber, 3200m, point de départ de notre trek pour une petite ballade de 3 heures. Les 1er paysages sont déjà magnifiques, quelques points de vues pour observer les rapaces.
A 3200m les 1ères bosses nous rappellent qu'on n'est pas habitué à marcher à cette altitude! mais on sera fin prêt pour les 1er sommets...
1er village traversé et invitation pour un café traditionnel.
Nuit sous la tente à Gich, après un excellent 1er repas. La nuit est fraiche mais au chaud dans les duvets. Interdit de se plaindre car l’équipe locale dort à la belle étoile par un froid redoutable !
Stephano, toujours dans sa tenue de Chef pour servir le repas!
Ken hulet
De bonne heure le matin on repart pour une longue marche avec un soleil éclatant toute la journée (grand changement par rapport à la grisaille française). Paysages magnifiques à perte de vue, 1er babouin (lors du picnic à Inatye).
Quand nous nous retournons nous apercevons le dénivellé parcouru derrière nous...
Arrivée à Chennek (notre lieu de bivouac), nous apercevons le loup d’Abyssinie, moment très rare, ainsi que Walya et babouin. Tout ce petit monde semble très bien cohabiter.
Le babouin, son pelage lui confère une fière allure!
Ken sosit
Levé de bonne heure pour une longue journée (8h30 de marche) et le 1er sommet de notre trek, Bwahit 4430m.
Tout le monde à le sourire avec une journée magnifique!
On arrive à Ambiko, village très animé, pour 2 nuits car le lendemain on fera l'aller/retour pour le sommet du trek.
Ken arat
Tout le monde s'était couché tôt la veille car le départ en direction du Ras Dejen est à 3h00 (!) en compagnie de toutes les frontales!
Sommet du trek et de l'Ethiopie, Ras Dejen 4533m.
L'escalade de fin aura été un peu difficile pour Virginie mais le soutien total de l'équipe lui a "permis de gravir la montagne!" Tout ceci après 1400m de dénivelé positif, encore une à son (notre) actif.
Le tour du monde du buff des Citadelles continu....
Retour à notre campement Ambiko, chants d'accueil et bouquets pour les vainqueurs!
Ken amist
Après le sommet de la veille nous voilà de nouveau sur les chemins pour une "courte" étape de 5h et Ce sera l'occasion de rencontrer de nombreux habitants et être aussi invité pour un café traditionnel.
Nous sommes dans un parc national et depuis sa création il est envisagé par le gouvernement de déménager la population en dehors des limites du parc. Après cette semaine de trek nous pouvons dire que ce n'est certainement pas la population locale et son mode de vie qui pourrait remettre en cause la viabilité du parc. Pas de pollution, de nuisance sonore (à part le chant du coq, le cri de l'âne et quelques chiens...)
Les drapeaux indiquent un bâtiment officiel, ici une école, la classe applaudie...
Une église orthodoxe.
Village de Arkoizié, pause café, et comme toujours sur le parcours, réalisé de façon traditionnelle (voir à la fin de la page).
Labourage traditionnel et sans pollution.
...et nous voilà au moment du plus beau bivouac, nuit à Mulit:
Comme je le disais à Ayguè "je n'aurais peut être pas retrouvé mon grand père mais ce pays est magique" avec une petite larme au fond de l'oeil.
Vue sur notre bivouac, amis somnambule Danger!
Ken sidist
Après une longue descente de plus de 2 heures "fucking dingay", nous arrivons à notre lieu de picnic, de piscine, de bains, de toilette, de séchoir... moment simple au bord de la rivière Ansya.
Entrée de l'école à Awaza, village musulman.
Rendez vous à l'ombre pour la communauté féminine.
Partie de foot improvisée sur le chemin, France 1 - Ethiopie 0!
Le bidon sur son morceau de bois indique qu'il y a de la bière locale à vendre sous ce toit....
Ken sebat
Et dernier jour de trek, direction Ardi Arkay.
Avant de partir, photo souvenirs avec toute notre équipe, bien plus imposante que les 3 visages pales!
Encore merci pour toute l'équipe, toujours disponible et bienveillante.
Encore merci pour toute l'équipe, toujours disponible et bienveillante.
Fin du trek à Adi Arkay, on retrouve la civilisation, la ville, la pollution sonore... On laisse les muletiers à cette ville et ensuite transfert jusqu'à Debark.
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Sur la route vers le lac Tana, nous nous arrêtons le temps d'une photo et explication sur ce mode de moisson, puisque ce sont les zébus, par leurs passages répétés qui séparent paille et grain.
Ken asir
Après une arrivée dans la matinée, cette journée est consacrée à la visite du site de Lalibela (site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO). Site historique éthiopien qui "cache" 7 églises taillées à même la roche pour se préserver des envahisseurs.
Site grandiose à voir au moins une fois. Toutes les églises sont taillées (extérieur / intérieur) dans la roche et sont toujours des lieux de culte important pour les éthiopiens.
Vue d'ensemble d'une partie du site, sous les toits se cachent les églises, on devine 1 chemin d'accès taillé dans la roche.
Eglise St George, la plus médiatique.
La dimension des portes peut expliquer la volonté de se protéger.
Eglise monolithique, sol et plafond dans la même roche.
Ken asir and
Nous rejoignons la route historique vers Addis Abeba, ma curiosité interrompt la classe, les élèves et leur institutrice poseront le temps d'une photo de classe. (Ayguè, bientôt dans ta boite aux lettres!).
Comme tout bon trek qui se respecte, bières locales.
Réalisation du café traditionnel, le café est torréfié sur le feu, pilé et ensuite chauffé dans la cafetière en terre.
Réalisation de l'Indirat, plat traditionnel constitué d'une "crêpe", accompagné de légumes, de sauces épicées et/ou viandes, servit aussi bien pour le p'tit dej que les repas
Ruche traditionnelle, fixer dans l'arbre, à l'abri des prédateurs.
Séchage du foin, système des plus simple.
Calao (même si habituellement ils sont toujours par deux). De nombreux oiseaux à observer tout au long du parcours. Un ou deux jours pourraient y être pleinement consacré, merle métallique, aigle houppette, ombrettes, cigogne,...
Notre ancêtre Lucy ou Dinqnesh, découverte en 1974, 3.2 millions d'années!
Dernière indirat et bières le temps de la soirée avant retour à l'aéroport.
Voilà un nouveau trek et voyage réalisé. Le plus beau? sans doute mais aussi le plus marquant. J'aime ces moments qui vous font revoir/repenser votre avenir.
Pays accueillant, en mouvement continu, beaucoup de chantiers, routes en construction (avec le support des chinois), ce qui me fait penser aussi aux nombreux chantiers que l'on voit en Chine.
Le pays a su également éradiquer les famines qui le touchaient régulièrement, les villages sont autonomes en culture et élevage.
On reviendra surement car le pays est vaste (2 fois la France et Espagne réunis) et il y a de nombreuses régions à explorer, vallée de l'Omo, le désert d'Anakil, les volcans Erta Ale et Dallol,...
Améssé guinalhu à tous!
